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mariandre
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6 février 2009

une jeune femme formidable

Laeticia Hallyday

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Si depuis quatre ans Laeticia Hallyday sort de l’ombre, c’est parce qu’elle a eu besoin de parler de sa stérilité, afin d’aider d’autres femmes contraintes au silence. Après Jade, c’est Joy, 6 mois, qui vient de rejoindre le clan Hallyday. Laeticia Hallyday a ainsi renouvelé l’aventure de l’adoption. Une décision mûrement réfléchie et totalement partagée par l’homme de sa vie. Quand ces deux-là se sont rencontrés, peu de gens misaient sur la solidité de leur union. Lui porte des chevalières à tête de mort. Elle collectionne les anges. Celui que Laeticia appelle plus volontiers « mon mari » que « Johnny » n’est jamais bien loin. Au téléphone, plusieurs fois par jour, quand le métier les sépare, et aussi sur ces photos de couple tendrement enlacé dont les cadres décorent le moindre recoin de leur maison. Ambassadrice de l’Unicef, Laeticia sillonne sans relâche la planète pour défendre la cause des enfants et n’hésite pas à en vacciner certains lors de campagnes de sensibilisation en Afrique. Depuis décembre dernier, elle est aussi la marraine de la fondation lancée par Maud Fontenoy au profit d’enfants atteints de cancer. Et ce besoin d’agir pour améliorer le

monde, cet amour des autres, la rendent formidablement attachante.

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Laeticia a grandi entourée de femmes Ses blessures SRD: Porter un nom aussi célèbre que le vôtre, au fond, est-ce une chance ou un handicap ? Laeticia Hallyday : Cela n’aide pas quand on est blonde, que l’on a 32 ans de différence d’âge avec son mari, et que l’on est connotée show- business (Rire.) ! Au début, il y a le regard des autres qui vous jugent sans vous connaître. Il n’est pas aisé de trouver sa place et d’imposer ses convictions… SRD: Vous affirmez volontiers que votre mari a sauvé votre âme. Était-elle si abîmée ? L. H. : Je fais allusion aux blessures de mon adolescence. A cette période où j’ai dû m’occuper à plein temps d’un papa lourdement dépressif. Ce fut si douloureux que j’ai sombré dans l’enfer de l’anorexie, entre 14 et 18 ans. J’étais en train de me tuer lentement…jusqu’au jour où j’ai rencontré mon mari. J’allais avoir 20 ans, il en avait 52. En m’aimant, il m’a réappris à m’aimer moi-même, à m’accepter. Aujourd’hui encore, il m’arrive souvent de lui poser la même question : « Comment as-tu pu tomber amoureux de moi ? Je pesais 42 kilos et ne ressemblais à rien ! » (Rire.) SRD: Quelle est sa réponse ? L.H. : « Dès que je t’ai vue, j’ai su que c’était toi. » Et réciproquement. (Songeuse, elle ajoute…) Oui, il m’a sauvé la vie. SRD : Mais les femmes ont joué aussi un rôle très important dans votre existence . L. H. : Primordial, puisque j’ai été élevée à la fois par ma mère, ma grand-mère et Odette, mon arrière-grand-mère, aujourd’hui disparue mais qui tient toujours une place très importante dans mon cœur. Ma fille aînée se prénomme d’ailleurs Jade-Odette. Elle est venue habiter avec nous les dix dernières années de sa vie et, quand elle est tombée malade, je l’ai soignée moi-même jusqu’à la fin. Je n’ai pas voulu d’infirmière. Johnny a accepté cette cohabitation. Peu de maris sont capables d’un tel sacrifice. Mais ils s’adoraient ! (Très émue…) Voilà maintenant quatre ans que Mamé nous a quittés, et elle me manque tous les jours. SRD : Quelles valeurs vous a-t-elle laissées ? L. H. : Des valeurs de tolérance, d’humanité et de profond respect pour les autres, qu’elle ne jugeait jamais sans les connaître. C’était une héroïne pour moi. Elle a été digne jusqu’au bout, y compris dans la maladie, et m’a tellement accompagnée dans les épreuves que j’ai traversées.

L'adoption SRD: Vous faites allusion à votre stérilité ? L. H. : Oui. J’ai quand même eu dix fausses couches en dix ans et subi huit fécondations in vitro. La première fois, on se sent comme répudiée. Cette stérilité a vraiment été douloureuse car mon désir d’enfant était partagé. Malheureux de n’avoir pu élever ses enfants (David et Laura, ndlr) comme il l’aurait souhaité, Johnny souhaitait être de nouveau père, et j’ai tellement souffert de ne pouvoir le satisfaire. Il a toujours été là pour moi dans les moments difficiles où il fallait me transporter à l’hôpital en pleine nuit. Toutes ces barrières qui se sont mises en travers de mon chemin m’ont finalement permis de m’aimer et de remettre un tas de choses en question. Je ne me serais pas construite dans la facilité. SRD : Le choix de l’adoption a-t-il été commun ? L. H. : Bien sûr, car nous n’envisagions pas notre couple sans enfants. Comme tous les parents concernés, nous avons subi une enquête pendant neuf mois avant d’obtenir l’agrément. Une expérience très difficile à vivre, puisque l’on met votre désir d’avoir un enfant à rude épreuve. Et, en même temps, comment en vouloir à ceux qui appliquent cette procédure ? Elle a été conçue uniquement dans l’intérêt de l’enfant. Ce qu’il y a de beau dans l’adoption, c’est qu’elle met le couple à égalité dans la mesure où la mère ne porte pas l’enfant dans son ventre. SRD : Qu’avez vous ressenti lorsque, enfin, Jade est devenue votre fille ? L. H. : L’irréel est devenu réel ! On a beau s’y préparer, une première adoption, c’est comme la naissance biologique d’un premier enfant. Cela réinvente une vie. Nous avions tellement attendu ce moment que nous avions envie que le temps s’arrête. Dès l’instant où nous avons tenu Jade dans nos bras, nous avons su que c’était notre fille. SRD : Vous dites : « Ma fille a été beaucoup plus que la chance de ma vie, elle lui a donné un sens. » L. H. : Oui. Ce fut une véritable révélation, car enfin, je devenais maman. (Ses yeux se remplissent de larmes.) Pardon, je suis toujours très émue quand je parle de ma fille… Vous savez, quand j’étais petite, je ne rêvais pas de faire tel ou tel métier, mais d’être mère et d’avoir un mari. Pas du tout la génération féministe, n’est-ce pas ? (Rire.) Ce cliché m’a accompagnée tout au long de mon adolescence, de mon enfance. Et j’ai eu besoin de le reproduire quand j’ai rencontré l’homme de ma vie. SRD. : Avez-vous parlé à Jade de ses origines ? L. H. : Oui, nous ne lui avons jamais rien caché. Elle dit souvent : « Ma maman, elle m’a portée dans son cœur et moi je suis née au Vietnam. » Nous entretenons une relation très fusionnelle, elle et moi — trop, je l’avoue ! SRD : Et Johnny, quel père est-il ? L. H. : Alors là, c’est pire ! C’est un papa très présent, qui s’inquiète beaucoup pour elle. SRD : Vous venez d’adopter une autre petite fille. Était-ce une évidence ? L. H. : Non. Quand Jade est arrivée, Johnny voulait une sœur pour elle tout de suite. Moi, j’avais tellement attendu ce moment précieux que je ne me sentais pas prête à enchaîner avec un second enfant. Mon mari a donc respecté mon choix, et nous n’avons pas renouvelé tout de suite la demande d’agrément. Joy est née dans un orphelinat au Vietnam en juillet 2008. Nous l’avons attendue pendant deux ans. Jade est très fière de sa petite sœur, et c’est très touchant de la voir se comporter en aînée, du haut de ses 4 ans. 1 2 3 4

              ils s'aiment depuis douze ans!                                                

Laeticia Hallyday  Ambassadrice pour l'Unicef Ici, au Sénégal, dans le cadre de la lutte contre le tétanos Ambassadrice pour l'Unicef SRD : Est-ce l’aventure de l’adoption et le fait d’être maman qui vous ont conduite sur les chemins de l’Unicef ? L. H. : Exactement. Tout ce qui est lié à ma vie aujourd’hui et à cet engagement depuis quatre ans ne me serait pas arrivé si j’avais vécu la maternité dans la facilité. SRD : Pourquoi avoir choisi cette cause plutôt qu’une autre ? L. H. : Au départ de cette aventure, il y a une soirée caritative : Les Frimousses des Créateurs, destinée à récolter des fonds dans le but de vacciner des enfants au Darfour. Sollicitée pour en être la marraine, je me suis vite retrouvée face à une réalité qui ne me convenait pas : il fallait que je défende en public la dignité des enfants devant un parterre de photographes, et je n’étais pas allée sur le terrain. A part mes douleurs personnelles, je n’ai pas trop souffert dans la vie, n’ai jamais manqué d’argent, dormi par terre ni manqué de médicaments… Quand on n’a pas vécu ces situations terribles, comment peut-on y mettre des mots et être convaincante ? Je rencontre trop de personnalités aujourd’hui dans le show-business qui prennent la parole sur ces sujets délicats juste pour se donner bonne conscience, sans jamais mettre les mains dans le cambouis. Quand l’Unicef a voulu poursuivre avec moi ce partenariat, je n’ai accepté qu’à la seule condition de partir sur le terrain. SRD : Quels souvenirs gardez-vous de votre premier voyage au Mozambique, en 2005 ? L. H. : Je n’étais pas du tout préparée, et ignorais totalement ce qui m’attendait sur place. J’ai assisté à la misère la plus insoutenable pour une mère : des enfants sont morts dans mes bras, et leurs mamans restaient dignes devant cette épreuve. Elles ne pleuraient pas, ne souhaitaient pas qu’on s’apitoie sur leur sort. Cela donne une sacrée leçon de vie… Je suis restée quinze jours sur place et j’ai rencontré des ONG locales, soutenu des programmes de vaccination, d’éducation, des programmes contre la malnutrition. Depuis, je repars régulièrement. J’aime agir, même si ma contribution reste une goutte d’eau au regard de ce qu’il reste à accomplir. SRD : Comment votre mari perçoit-il cet engagement? L. H. : Il en est extrêmement fier, et en même temps, je lui échappe un peu. Il m'a connue pendant tant d'années femme au foyer, avec lui 24 heures sur 24. Or, trouver des partenaires, soutenir des programmes, monter des opérations de récolte de fonds mobilise beaucoup. Mais cet engagement donne du sens à une vie. SRD :

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Quel sera le pays de votre prochaine mission? L. H : Madagascar. Mon mari a accepté d'y donner un concert en septembre prochain au profit de l'Unicef. La récolte de fonds permettra l'accès aux soins et à la vaccination des petits Malgaches. Ce n'était pas évident à monter, car les concerts de Johnny nécessitent une infrastructure particulière. SRD: Comment vous y êtes-vous prise pour le convaincre? L. H : Un dîner en amoureux, et voilà! Il n'a pas pu résister! (Rires).

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Commentaires
N
oui je découvre grace à toi cette femme je connais Johnny mais pas sa femme je n'ai plus la télé depuis 8 ans alors.. je ne suis plus dans le bain des médias.. c'est une femme de coeur elle est magnifique et ils sont très beaux en couple très jolies photots ! merci pour cette article Marianne <br /> bon week end <br /> bisous<br /> Nanie
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M
quel bel article sur la vie de ce couple extraordinaire, car à l'opposé! preuve que les opposés peuvent s'aimer et faire de belles choses ensembles!<br /> cette jeune femme est une lumière, et sensibilise bien le public au travers de l'image de son épou!et lui est un monstre sacré! une figure de notre pays! il est incontournable, et j'aime beaucoup cette photo toute simple de ce couple si attachant,<br /> merci d'avoir fait cet article sur des personnes de coeur, <br /> plein de gros bisous à bientôt
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